Les 6 étapes clés d’une transmission de l’entreprise réussie

Que le chef d’entreprise ait 40 ou à 60 ans, qu’il veuille prendre sa retraite ou se lancer dans un nouveau challenge, la transmission de l’entreprise reste un sujet difficile pour tout dirigeant.

Néanmoins, parce que le sujet est complexe tant du point de vue pratique que psychologique, voire symbolique (pour certains, penser à céder son entreprise revient à une forme de capitulation inacceptable), beaucoup retardent au maximum la préparation de cette étape pourtant cruciale de la vie d’une entreprise.

Or, une transmission d’entreprise a d’autant plus de chances de réussir, tant pour le cédant que pour le repreneur ou l’entreprise, qu’elle est anticipée et préparée.

Valoxy vous présente les 6 étapes clés pour réussir la transmission de  l’entreprise.

transmission d’entreprise

Les 6 étapes clés d’une transmission d’entreprise réussie

Se préparer à transmission de l’entreprise

Préparer la cession de son entreprise, c’est avant tout se préparer à céder.

En effet, nombreux sont les freins psychologiques à l’idée de transmission de son entreprise :

  • Affectivité vis-à-vis d’un projet qui occupe une place centrale dans sa vie,
  • Illusion d’être indispensable,
  • Peur de se tromper dans le choix du repreneur,
  • Crainte du vide suite à la transmission,…

C’est donc par un cheminement intérieur, mais aussi par des échanges francs et répétés avec ses proches (famille, amis, expert-comptable, conseils) que le chef d’entreprise pourra, avec du temps, lever ces freins.

Préparer la transmission de son entreprise, c’est également préparer sa vie post transmission.

Evaluer

transmission d’entrepriseFaire le point sur les forces et faiblesses de l’entreprise en utilisant par exemple la matrice SWOT décrite dans notre article « L’analyse SWOT », ainsi que sur son positionnement face à son marché et à ses concurrents est essentiel pour réussir sa transmission d’entreprise.

Ce diagnostic préalable permettra de déterminer une approche rationnelle de la valeur de l’entreprise et de juger des attentes légitimes dans le cadre d’une future négociation.

Il permettra également de rédiger le « mémorandum », un document de synthèse présentant l’entreprise, destiné à la diffusion  auprès des repreneurs potentiels.

Trouver un repreneur

Chaque entreprise étant spécifique, le profil du repreneur type n’existe pas.

Le diagnostic de l’entreprise devra orienter le choix du type de repreneur à privilégier pour la transmission :

  • Un membre de la famille,
  • Un salarié,
  • Une personne du métier voulant « se mettre à son compte »
  • Un fournisseur ou un concurrent,
  • Un repreneur au profil de financier ou de gestionnaire…

Chaque cas demandera une communication et une approche particulières qu’il faudra bien maîtriser.

Négocier avec le repreneur potentiel

transmission d’entreprise

Lors des premiers contacts avec un repreneur potentiel, nous conseillons de lui faire signer un accord de confidentialité, qui vous préservera d’un possible mauvais usage des informations obtenues sur l’entreprise.

Ensuite, si le repreneur potentiel s’intéresse réellement à l’entreprise, il pourra présenter au cédant une lettre d’intention dans laquelle il précise le cadre des négociations (première approche du prix et éléments clefs de la transaction potentielle, calendrier et modalités des négociations).

Si les négociations aboutissent à un accord, on pourra alors signer une promesse de vente qui précisera les modalités de la transaction future (notamment la réalisation d’un audit comptable et financier).

Enfin, si les audits permettent de lever les éventuelles réserves et que l’acquéreur parvient à rassembler les financements nécessaires,  l’acte de vente définitif pourra être signé.

Conclure la transmission de l’entreprise

Part intégrante de l’art de la négociation, la capacité à conclure est essentielle pour réussir le processus de transmission d’entreprise.

Il faut savoir rompre des négociations lorsque ces dernières mènent à une impasse du fait d’attentes trop différentes des parties.

Il faut également savoir accepter les inévitables concessions nécessaires pour parvenir à un accord. Le diagnostic préalable sera dans ce cadre un outil précieux pour  faire le tri des demandes légitimes ou non.

Pour conclure, il faut enfin accepter que le repreneur ne soit pas votre sosie en plus jeune. Sa vision de l’entreprise et ses idées seront certainement différentes.

Accompagner le repreneur

transmission d’entrepriseDans la plupart des cas, l’accompagnement du repreneur par le cédant est une étape incontournable et cruciale pour la réussite de la transmission d’entreprise.

En effet, notamment dans les plus petites structures, le dirigeant est l’homme clef de l’entreprise, celui qui dispose à la fois des compétences techniques et commerciales essentielles, mais aussi de toutes les informations sur la structure et ses partenaires.

Ce sont ces compétences et ces savoirs que le repreneur va devoir acquérir et mettre en œuvre rapidement après sa prise de direction. Cela sera d’autant plus aisé que le cédant sera encore présent et disponible, même partiellement.

Néanmoins, cet accompagnement doit être clairement limité dans le temps et le rôle de chacun bien délimité.  Car, il ne doit y avoir aucune ambiguïté : le repreneur est désormais le chef de l’entreprise et le cédant doit progressivement s’en détacher.

Le processus conduisant à une transmission d’entreprise réussie est donc complexe et demande du temps. Il ne doit donc pas être mené dans l’urgence, mais au contraire bien anticipé et préparé.

Se faire accompagner tout au long du processus est donc essentiel. Cela permet en outre d’évacuer une grande part de la subjectivité et de la pression qui pèse alors sur le chef d’entreprise.  N’hésitez pas à en parler à votre expert-comptable expert-comptable, qui est souvent idéalement placé pour vous conseiller.

Retrouvez nos articles sur la transmission de l’entreprise :

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