Les 4 accords Toltèques

Si vous avez réussi à passer à côté jusqu’ici, cela ne devrait pas durer. « Les quatre accords toltèques » se sont déjà écoulés à plus de quatre millions d’exemplaires dans le monde. Outre-Atlantique, c’est l’animatrice de télévision Oprah Winfrey, considérée comme la femme la plus influente de son pays, qui l’a sorti de l’ombre en 2000 en disant tout le bien qu’elle en pensait dans son talk-show.

Ce petit livre de 125 pages, publié en 1997, se lit en quelques heures. Il  propose de passer avec soi-même quatre accords pour modifier notre perception des choses et des personnes. Celles que nous suivons au fil des jours, qui altèrent la réalité et nous maintiennent dans la souffrance.

Valoxy, cabinet d’expertise comptable dans les Hauts de France, vous en donne un rapide aperçu et vous encourage à lire le livre en entier !

1.- N’en faites jamais une affaire personnelle

Ce que les autres disent et font n’est qu’une projection de leur propre réalité. Lorsque vous êtes immunisé contre cela, vous n’êtes plus victime de souffrances inutiles.

Les paroles et les actes de l’autre lui appartiennent et sont à prendre avec recul. Ils ne sont que le reflet de ses propres croyances. Le fait qu’une personne vous critique, ou vous approuve, n’est que l’image que l’autre se fait de vous. Le commentaire de « l’autre » n’engage que lui.
Par ailleurs, tout ce qui nous arrive n’est pas toujours une réponse à notre comportement. Le « moi je » nous maintient dans l’illusion. Donc dans la souffrance.

Comment se corriger ? Il s’agit moins de rester imperturbable que de prendre du recul ou de la hauteur. Laisser à l’autre la responsabilité de sa parole ou de ses actes suffit souvent à calmer le jeu.

2.- Que votre parole soit impeccable

Parlez avec intégrité, ne dites que ce que vous pensez. N’utilisez pas la parole contre vous ni pour médire d’autrui.

« Les quatre accords toltèques » nous rappellent le pouvoir du verbe sur le psychisme. Nous avons tous en mémoire une phrase blessante d’une personne qu’on affectionne qui résonne en nous. Contrairement à ce que nous croyons, la parole a des conséquences qui agissent sur les personnes, et c’est un outil avec lequel on détruit, ou on construit. Dites à un enfant qu’il est grassouillet et il se sentira gros toute sa vie.

Comment se corriger ? En pondérant nos paroles : ne pas en dire trop, ni trop vite. En commençant par les propos que l’on tient envers soi-même, les « quel nul ! », « je ne suis pas beau », « je n’ai que ce que je mérite » que nous entretenons à notre sujet, ou au sujet des autres, sont des paroles négatives qui polluent notre mental. Or, elles ne sont que des commentaires en réponse à ce que nous croyons que l’autre, ou le monde, attend de nous. Conclusion : parlons peu, mais parlons vrai, soyons attentifs à valoriser nos atouts et ceux des autres.

3.- Ne faites aucune supposition

Ayez le courage de poser des questions et d’exprimer vos vrais désirs. Communiquez clairement avec les autres pour éviter tristesse, malentendus et drames.

Qui n’a pas fait de suppositions ou élaboré des hypothèses sur une simple présomption sans fondement ? Nous nous imaginons qu’un ami nous en veut parce qu’il ne nous a pas dit bonjour ce matin… Pour Miguel Ruiz, c’est un « poison émotionnel qui nécessite de mettre les choses à plat pour s’en séparer, par exemple en exprimant ses doutes ».

Comment se corriger ? Il s’agit de prendre conscience que nos suppositions proviennent de notre pensée. Lorsque nous transformons une hypothèse en certitude (« il m’en veut »), nous échafaudons une réaction sous tension (« Je dois lui expliquer » ou « Je vais réparer »), source d’anxiété et de stress.

4.- Faites toujours de votre mieux

Votre “mieux” change d’instant en instant. Quelles que soient les circonstances, faites simplement de votre mieux et vous éviterez de vous juger.

Cet accord découle des trois premiers, il s’agit de faire de notre mieux avec nos moyens du moment pour être en accord avec nous-mêmes, et c’est bien le plus important.

Comment se corriger ? Ce qui est juste pour soi ne dépend pas d’une norme quelle qu’elle soit. Pour Miguel Ruiz, rester au lit correspond parfois à faire ce qu’il y a de mieux pour soi. « Les quatre accords toltèques »  nous montrent le piège que l’on se tend en permanence, qui est la course à la perfection. Remplacer nos « Je dois faire ceci » par « Je peux faire ceci » est une démarche qui aide à prendre de la hauteur et à s’approprier l’objectif à atteindre, sans dépendre du jugement et des attentes des autres.

 

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couverture livre les quatre accords tolteques

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